Partouche, l’un des grands groupes de casinos en France, n’est plus au meilleur de son niveau depuis quelques mois. Il enregistre un endettement assez élevé et c’est l’une des raisons de la fermeture de sa plateforme en ligne. Il ne semble toutefois pas vouloir baisser les bras face à cette situation et a enregistré des résultats assez encourageants au cours du premier semestre 2013.
Le jeudi 27 juin dernier, avant la fermeture de la bourse de Paris, le groupe Partouche a enregistré un rebondissement de 10% à 0,96 euros. Ce rebondissement est lié à ses résultats semestriels. Au cours du premier semestre de l’année 2013, le groupe a enregistré un chiffre d’affaires de 219,7 millions d’euros, soit un recul de -3,6% et un produit brut de jeux de 317,4 millions d’euros, soit moins de 5,3% que celui du premier semestre 2012. Son résultat opérationnel courant est en recul de 10,6 % (17,7 contre 19,8 millions d’euros en 2012). Tous ces reculs ont toutefois pu sauver par un résultat opérationnel bénéficiaire de 17,9 millions d’euros et un résultat avant impôt de 1,7 millions d’euros. Tous ces chiffres conduisent à un résultat net total bénéficiaire de 8,3 millions d’euros au cours du semestre. Le groupe a une part de 3,9 millions d’euros de bénéfice sur ce résultat contre 0,07 millions d’euros de perte au premier semestre de l’année précédente.
Il est important de le rappeler, au cours de l’annonce de ses résultats du premier trimestre, le groupe a indiqué avoir 345,8 millions d’euros de capitaux propres pour 268 millions d’euros d’endettement brut. Il a parlé également d’une trésorerie nette des prélèvements de 65 millions d’euros pour un endettement net de 203,1 millions. Malgré le fait que son résultat du premier trimestre de l’année 2013 soit positif, le groupe ne peut encore sortir de son impasse.
Du fait de son lourd endettement, le groupe Partouche a décidé de fermer son casino en ligne partouche.fr. Il projette aujourd’hui la réalisation des cessions d’actifs. Et malgré la situation économique actuelle, il espère la faire dans des meilleures conditions. Il est aujourd’hui en pourparler avec son pool bancaire pour l’aménagement de l’échéancier du remboursement de ses dettes. Il y aurait, certes, d’après son représentant, une irrégularité sur le niveau d’activité mais cet aménagement lui permettra de restructurer progressivement sa finance.
La politique de restructuration menée actuellement au sein du groupe peut-il tout solutionner ? Les avis des analystes divergent sur cette question. Gilbert Dupont et Annie Bonal semblent vouloir dire « oui ». Ces analystes voient les résultats du premier semestre encourageants et pensent que le groupe pourra voir le bout du tunnel en continuant sur cette voie et surtout en adoptant une meilleure stratégie de maîtrise des charges. D’autres analystes comme Harold de Decker répondent par« non » à la question. Selon leur dire, il serait encore difficile pour le groupe de se désendetter dans les mois qui viennent en conservant sa politique actuelle. Lesquels de ces analystes on raison ? On en saura plus dans les mois qui viennent.